Žilina
Festival du film francophone de Žilina
20 - 22 mars 2007 |
À l’occasion de la journée internationale de la Francophonie le 20 mars, l’Alliance française de Žilina lance son festival du film francophone. 9 films dont 6 documentaires seront projetés du 20 au 22 mars à Gama Klub et à Stanica Záriečie.
20/03, GAMA Klub
16.00 : Mur (Simone Bitton, 2004, 100’, D, VOST SK)
18.00 : Odessa... Odessa ! (Michale Boganim, 2004,
100’, D, VOST SK)
20.00 : La petite Jérusalem (Karin Albou, 2005, 94’,
F, ST SK)
21/03, GAMA Klub
16.00 : Les mauvais garçons (D. Carr-Brown, 2004, 90’,
D, ST ENG)
18.00 : On n’est pas des marques de vélo (Jean-Pierre
Thorn, 2002, 90’, D, VOST SK)
20.00 :
L’Esquive (Abdellatif Kechiche, 2002, 117’, F, VOST CZ)
22/03, Stanica Žilina Záriečie
16.00 : Paul dans sa vie (Rémi Mauger, 2004, 100’, D,
VOST SK)
18.00 : Alimentation générale (Chantal Briet,
2006, 84’, D, VOST SK)
20.00 : Brodeuses (E. Faucher, 2004, 88’, F, VOST SK)
D = documentaire, F = fiction, VOST = version originale sous-titrée
Prix d’entrée par film : 40 Sk - Abonnement :
200 Sk
Réduction de 25 % pour les étudiants et les membres de l’AFŽ.
6 films documentaires :
Mur (Simone BITTON, 2004, 100’, VO sous-titrée slovaque)
Longeant le tracé de séparation qui éventre une région chargée d’histoire, entre Israël et Palestine, Simone Bitton recueille paroles, chants et réactions, en hébreu et en arabe, de ceux que le « Mur » sépare : enfants, travailleurs, militaires… Une médiation cinématographique très personnelle, proposée par une réalisatrice qui, brouillant les pistes de ka haine, affirme sa double culture juive et araba : « Ce mur que j’ai filmé fait partie de moi-même comme il fait partie de l’horizon mental et humain de mes personnages (…). Mur est un film politique car tout est politique, mais il ne parle pas de politique. Il parle de moi, de nous. »
Grand Prix du Fidmarseille 2004, Quinzaine des réalisateurs – Festival de Cannes 2004
Odessa… Odessa ! (Michale BOGANIM, 2004, 100’, VO sous-titrée slovaque)
« Odessa fait partie de ces lieux aux noms incantatoires, ville mythique qui fut entre autres le berceau de la culture yiddish, un de ces lieux que l’on porte en soi bien avant de s’y être rendu. » Michale Boganim, jeune réalisateur franco-israéliens, suit le parcours de la communauté juive d’Odessa, exilée en Israël et aux Etats-Unis, et nous propose un triptyque nostalgique et attachant, organisé autour de trois villes et de trois couleurs : Odessa, bleu comme une vieille cité à la beauté fanée, Little Odessa, enclave russe dans un New York couleur de brique et Ashdod, ville champignon surgie du désert israélien, d’un blanc étincelant.
Prix Marcorelles, Cinéma du Réel 2005
Les mauvais garçons, chroniques de la violence ordinaire (David CARR-BROWN, 2004, 90’, VO fr sous-titrée anglais)
Ou comment une petite résidence bourgeoise – celle de la Commanderie à Creil – s’est transformée en ghetto en l’espace de 40 ans… Le temps pour deux générations de perdre peu à peu leurs repères à cause d’un quotidien ordinaire de violences… Ce documentaire propose un bilan critique des politiques d’immigration et d’aménagement du territoire qui se sont succédées depuis des décennies.
FIPA 2005
On n’est pas des marques de
vélo (Jean-Pierre THORN, 2002, 90’, VO fr
sous-titrée slovaque)
Portrait d’un jeune danseur hip-hop de 30 ans, Ahmed M’Hemdi – nom de scène, Bouda – mais aussi portrait collectif d’une génération du « 93 », ce film chorégraphie glissant sans cesse du réel à l’imaginaire dit aussi qu’une histoire dure peut faire une vie réussie.
Bouda est la métaphore de toute une jeunesse au bord du gouffre en France. Une alternance de chorus avec contrepoint des chorégraphies rythme cette histoire filmée comme jouerait un DJ, avec « l’art d’accommoder les restes ». On est loin des clichés journalistiques sur les banlieues, on est dans la vie, au plus près de ce qui peut nous permettre de nous dé-marquer d’un réel aliénant.
FIPA 2003, Etats généraux du film documentaire 2003
Paul dans sa vie (Rémi MAUGER, 2004, 100’, VO fr sous-titrée slovaque)
Paul, paysan, pêcheur et célibataire aura bientôt 75 ans. Il vit avec ses deux sœurs cadettes, également célibataires, et s’apprête à prendre sa retraite après avoir travaillé et vécu toute sa vie dans le Cotentin (France). C’est ce moment particulier que Rémi Mauger choisit pour approcher cet homme qu’il connaît bien, emblème d’un monde longtemps épargné par la modernité et voué à disparaître. Un portrait tout en finesse, où le réalisateur parvient à trouver la bonne distance, aidé en cela par son personnage, admirable de lucidité : « Qu’est-ce que tu veux faire ? Un film ? Tu vas te donner bien du mal. T’es comme tout le monde. Tu dois me trouver folklorique. Mais moi je ne suis pas dans le folklore. Je suis dans ma vie. »
FIPA d’argent (section Documentaires de création)
Alimentation générale (Chantal BRIET, 2006, 84’, VO fr sous-titrée slovaque)
Ali tient une "épicerie" oubliée des opérations de rénovation de sa Cité à Epinay-sur-Seine. Il voit défiler dans sa boutique bien plus que des clients. La caméra s'efface et l'on rencontre des personnages tout en âme, en désespoir parfois : des humains !
Ce film est montré dans le cadre du Festival du film francophone de Bratislava (FIFFBA) 2007.
3 films de fiction :
La petite Jérusalem (
Karin ALBOU, 2005, 94’, VO fr sous-titrée slovaque)La banlieue parisienne, un quartier de Sarcelles appelé "La Petite Jérusalem", car de nombreux juifs y ont émigré. Laura a 18 ans. Elle est tiraillée entre son éducation religieuse et ses études de philosophie qui la passionnent et lui offrent une autre vision du monde. Alors que sa soeur Mathilde tente de redonner vie à son couple, Laura succombe à ses premières émotions amoureuses. Cette confrontation au désir va bouleverser leurs certitudes.
L’esquive (Karin ALBOU, 2005, 94’, VO fr sous-titrée tchèque)
Abdelkrim, dit Krimo, quinze ans, vit dans une cité HLM de la banlieue
parisienne. Il partage avec sa mère, employée dans un supermarché, et son père,
en prison, un grand rêve fragile : partir sur un voilier au bout du monde.
En attendant, il traîne son ennui dans un quotidien banal de cité, en compagnie
de son meilleur ami, Eric, et de leur bande de copains. C'est le printemps et
Krimo tombe sous le charme de sa copine de classe Lydia, une pipelette vive et
malicieuse...
Brodeuses (Eléonore FAUCHER, 2004, 88’, VO fr sous-titrée slovaque)
Quand, à l’âge 17 ans, Claire apprend qu'elle est enceinte de cinq mois, elle
décide d'accoucher sous X.
C'est chez Mme Melikian, brodeuse pour la haute couture, qu'elle trouve refuge.
Et jour après jour, point après point, à mesure que le ventre de Claire
s'arrondit, se transmet entre elles deux, plus que l'art de la broderie, celui
de la filiation.